11ème jour : de Anguruwatota à Bentota
- via le temple de Kalutara et la ville de Galle
millésime 2004, écrit par MacsouQuête de l'Oulibouniche, Sri-Lanka Ajoutez un commentaire
DIMANCHE : Cap à l’Ouest jusqu’au temple de Kalutara, histoire d’oublier le mystère Oulibouniche au profit du mystique, puis retour à la civilisation avec ce piqué plein sud vers Galle et sa forteresse avant de remonter plein Nord à Bentota et son hôtel salvateur.
Après cette navigation infructueuse, l’Oulibouniche gardait tout son mystère même si, par je ne sais quel artifice, on ne s’en était jamais senti aussi proche. Quoi qu’il en soit, il était grand temps de renouer avec des valeurs spirituelles. À l’unanimité, le temple de Kalutara nous apparu alors comme une évidence ; une étape incontournable avant reprendre nos investigations. Grand bien nous en prit, car nous fûmes transportés par la ferveur religieuse qui se dégageait de l’endroit en ce jour de prières. Tout respirait le calme, la sérénité, et le recueillement. Autant d’ingrédients qui nous galvanisaient après nos récentes épreuves : brûlure au deuxième degré pour l’un, une épaule douloureuse pour l’autre et beaucoup de courbatures pour tous. Nouvelle étape « écolo » sur la route de Galle : l’élevage de tortues marines — centre de remise en forme de ces charmantes petites bestioles qui passèrent de main en main durant notre visite et eurent les honneurs des photographes du groupe. Le temps de faire notre béa, en achetant deux trois bricoles réalisés par les tortues (si, si c’est le vendeurs qui l’a dit en insistant bien sur le fait que cela leur demandait beaucoup d’effort, surtout avec une nageoire en moins…) et hop nous repartions.
Galle, Galle, tout le monde descend pour un petit tour dans les rues et ruelles jouxtant le marché central dont les extensions improvisées se répandaient sur les trottoirs jusqu’à la gare routière dans un joyeux tohu-bohu. Une effervescence à la mesure de cette ville bigarrée où Alain en profita pour visiter les hôpitaux locaux en s’offrant les joies du Tuk-tuk multi-fonctions, passant de l’ambulance croix rouge au coursier croix vert tandis que nous prolongions ainsi notre balade dans ce quartier très commerçant.
L’Oulibouniche avait-il frappé ?
Que nenni, pas le style…
Devenue lieu de villégiature pour nombre de cinghalais, la forteresse de Galle nous offrit une tranche de vie dominicale que nous partageâmes avec la population : une chasse au varan improvisée, l’échange de billets doux sous les parapluies, de la musique impromptue, des instantanés romantiques (couple et cheval), des rires et des chants, des plongeons et des baignades, le tout à l’ombre bienveillante du célébrissime phare de Galle qui fermait l’enceinte. Bref, nous n’étions plus les seuls à nous promener et cette dilettante générale créait un lien implicite que nous savourions sans vraiment en déceler l’origine. Pendant un court moment, nous en avions presque oublié l’Oulibouniche…
Dernière étape Bentota, on pose les valoches et on profite de l’océan indien… Tout un programme.
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