2ème jour : de Katunayaka à Pinnawela
en passant par le monastère de Sagala
millésime 2004, écrit par MacsouQuête de l'Oulibouniche, Sri-Lanka Ajoutez un commentaire
VENDREDI : Cap Nord, Nord-Est vers Pinnawella et son orphelinat d’éléphants.
Mais bien décidés à mettre toutes les chances de notre côté, nous fîmes un crochet par l’ermitage de Sagala où nous espérions prendre conseils auprès des moines bouddhistes.
A n’en point douter, la quête de l’Oulibouniche nécessiterait de nombreuses démarches spirituelles et quelques vœux renouvelés au bouddha.
Pour nous encourager, sans doute, nous eûmes un élément de réponse avec ce magnifique paysage cinghalais qui matérialisait, s’il en était besoin, l’étendue de nos recherches à venir.
Le culte oulibounichetique sacrifiant au rituel de l’hévéa, une halte dans une plantation, avant Pinnawela, s’imposait.
Mais toujours pas l’ombre d’un Oulibouniche.
Sa piste croisera-elle celle des éléphants ?
De mémoire de Cornac et d’éléphants, cette histoire d’Oulibouniche ne leur disait rien. Mais la complicité affichée entre l’homme et l’animal en disait long sur le secret qu’il partageait jusqu’au plus intime de la baignade. D’ailleurs lors d’un des nombreux barrissements, nous crûmes entendre « l’ibounichenihautnibas » ; ce que d’aucuns traduisirent par « ni chaud, ni froid », tandis que d’autres s’intéressaient plus prosaïquement à l’état d’excitation dans laquelle notre questionnement avait mis la bête. Ce qui ne nous avança guère.
Après avoir sacrifié au rituel de l’incantation végétale, sorte d’ode au jardin psalmodiée par notre guide, le mot magique de papaye nous ouvrit le chemin du village où vivait la mémoire du lieu en la personne du vieux sage. Nos espoirs renaissaient.
De la tradition viendrait peut-être un élément de lumière.
Mais la farce prit toute sa dimension quand nous revîmes sur le lieu de la baignade des éléphants et qu’il nous fallut traverser ce qu’il faut bien appeler le bassin de rétention des éléphants. Avec autant de pieds gauches en action, c’était le bonheur assuré pour de nombreuses années. Mais toujours pas d’Oulibouniche.
Il allait donc nous falloir le chercher ailleurs.
Ce que nous fîmes dès le lendemain.
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